Nutzen Sie Bombay Durpun mit personalisierter Werbung, Werbetracking, Nutzungsanalyse und externen Multimedia-Inhalten. Details zu Cookies und Verarbeitungszwecken sowie zu Ihrer jederzeitigen Widerrufsmöglichkeit finden Sie unten, im Cookie-Manager sowie in unserer Datenschutzerklärung.
Use Bombay Durpun with personalised advertising, ad tracking, usage analysis and external multimedia content. Details on cookies and processing purposes as well as your revocation option at any time can be found below, in the cookie manager as well as in our privacy policy.
Utilizar Bombay Durpun con publicidad personalizada, seguimiento de anuncios, análisis de uso y contenido multimedia externo. Los detalles sobre las cookies y los propósitos de procesamiento, así como su opción de revocación en cualquier momento, se pueden encontrar a continuación, en el gestor de cookies, así como en nuestra política de privacidad.
Utilisez le Bombay Durpun avec des publicités personnalisées, un suivi publicitaire, une analyse de l'utilisation et des contenus multimédias externes. Vous trouverez des détails sur les cookies et les objectifs de traitement ainsi que sur votre possibilité de révocation à tout moment ci-dessous, dans le gestionnaire de cookies ainsi que dans notre déclaration de protection des données.
Utilizzare Bombay Durpun con pubblicità personalizzata, tracciamento degli annunci, analisi dell'utilizzo e contenuti multimediali esterni. I dettagli sui cookie e sulle finalità di elaborazione, nonché la possibilità di revocarli in qualsiasi momento, sono riportati di seguito nel Cookie Manager e nella nostra Informativa sulla privacy.
Utilizar o Bombay Durpun com publicidade personalizada, rastreio de anúncios, análise de utilização e conteúdo multimédia externo. Detalhes sobre cookies e fins de processamento, bem como a sua opção de revogação em qualquer altura, podem ser encontrados abaixo, no Gestor de Cookies, bem como na nossa Política de Privacidade.
L'Arabie saoudite a accusé mardi les Emirats arabes unis d'agir de façon "extrêmement dangereuse" en soutenant les séparatistes au Yémen, où elle a mené des frappes aériennes, Abou Dhabi démentant attiser le conflit.
Taille du texte:
Déjà affaibli par un long conflit avec les rebelles Houthis, le pays le plus pauvre de la péninsule arabique, au coeur de rivalités régionales, a vu s'ouvrir début décembre un nouveau front.
Le mouvement séparatiste du Conseil de transition du Sud (STC), membre du gouvernement yémenite et soutenu par Abou Dhabi, s'est emparé ces dernières semaines de vastes portions de territoire, sans rencontrer de grande résistance. Et ses partisans l'appellent à rétablir un Etat dans le sud du Yémen, où une République démocratique et populaire a été indépendante entre 1967 et 1990.
- "Aucune arme" -
Selon l'agence officielle saoudienne SPA, ces bombardements ont visé "une grande quantité d'armes et de véhicules de combat" destinés aux séparatistes, qui venaient d'être déchargés de bateaux originaires du port émirati de Fujairah.
Cette "opération militaire limitée" n'a fait aucune victime, selon la même source.
Dans un communiqué, le ministère saoudien des Affaires étrangères a accusé les Emirats d'être derrière la récente avancée des séparatistes. Et jugé que les actions d'Abou Dhabi étaient "extrêmement dangereuses" et constituaient "une menace pour la sécurité" de l'Arabie saoudite et de la région.
Le royaume a également appelé les Emirats à retirer leurs forces du Yémen "dans les 24 heures" et à "cesser tout soutien militaire ou financier à toute partie".
Une source proche de l'armée saoudienne a indiqué que la coalition avait été "contrainte d'agir, les efforts diplomatiques ayant été ignorés". Mais "la diplomatie reste une option pour empêcher toute nouvelle escalade", a-t-elle ajouté.
Dans l'après-midi, les Emirats arabes unis ont démenti "attiser le conflit".
Ils ont assuré que la cargaison émiratie débarquée au Yémen ne comprenait "aucune arme". Et "les véhicules déchargés n'étaient destinés à aucun acteur yéménite", mais aux forces émiraties opérant au Yémen, selon le ministère des Affaires étrangères, qui a ajouté que l'arrivée de ces marchandises avait été coordonnée avec Ryad.
L'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis, traditionnellement de proches alliés, avaient initialement uni leurs forces contre les Houthis au sein de la coalition au Yémen, mais des désaccords sont apparus au fil du conflit, ainsi que sur la guerre au Soudan.
- "Terrifiés" -
Dans le port d'al-Mukalla, un responsable ayant requis l'anonymat a expliqué avoir reçu un appel à évacuer vers 04H00 (01H00 GMT), "un quart d'heure avant la frappe".
Des images de l'AFP montrent un groupe de voitures calcinées. Non loin, des fenêtres de bâtiments ont été soufflées par la frappe.
"Nos fenêtres ont été brisées, les portes cassées, les enfants et les femmes étaient terrifiés", a raconté un témoin, Abdallah Bazouhair. "C'est inacceptable, qui va nous indemniser pour les dégâts causés?", a-t-il dit, dénonçant "un acte odieux".
Le chef du Conseil présidentiel au Yémen, Rachad al-Alimi, soutenu par Ryad, a de son côté décrété l'état d'urgence et annoncé l'annulation d'un pacte de défense avec les Emirats arabes unis.
Mais dans ce Conseil divisé, la moitié de ses huit membres, proches d'Abou Dhabi, ont aussitôt rejeté de telles "décisions unilatérales".
Ces derniers jours, des centaines de membres de tribus se sont rassemblés à Aden, la grande ville du sud, pour demander aux dirigeants du STC d'annoncer l'indépendance du Yémen du Sud, selon la chaîne Aden Independent affiliée aux séparatistes.
Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, avait appelé vendredi à la "retenue", tout en évitant de prendre parti entre l'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis, deux partenaires clés de Washington.
Ces nouvelles tensions pourraient fragiliser davantage encore le pays dévasté par des années de guerre.
Le conflit qui a éclaté en 2014 entre d'un côté, le gouvernement et ses alliés, dont le STC, et de l'autre, les rebelles houthis pro-iraniens, a déjà fait des centaines de milliers de morts, morcelé le pays et provoqué l'une des pires crises humanitaires au monde. Une trêve conclue en 2022 est globalement respectée.