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Les combats frontaliers entre la Thaïlande et le Cambodge font toujours rage jeudi avant un appel attendu de Donald Trump aux dirigeants des deux pays pour leur demander de cesser les hostilités, qui ont fait au moins 15 morts.
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Plus d'un demi-million de personnes ont été contraintes depuis le début de la semaine de fuir les régions proches de la frontière, où des tirs d'artillerie résonnaient en matinée autour des temples khmers contestés.
Les deux voisins d'Asie du Sud-Est, qui se disputent de longue date des morceaux de territoire et s'accusent mutuellement de la reprise des affrontements, ne montraient aucun signe d'apaisement alors que Donald Trump a promis de jouer à nouveau les médiateurs.
Le président américain doit s'entretenir dans la journée avec le Premier ministre thaïlandais Anutin Charnvirakul et son homologue cambodgien Hun Manet pour les convaincre de faire taire leurs armes.
"J'ai trouvé qu'ils étaient deux grands dirigeants, deux personnes géniales, et j'ai déjà réglé ça une fois", a-t-il rappelé mercredi depuis la Maison Blanche.
Donald Trump était intervenu aux côtés de la Chine et de la Malaisie -- pays assurant la présidence tournante de l'Association des nations d'Asie du Sud-Est (Asean) -- lorsqu'un premier conflit ouvert avait éclaté en juillet, faisant 43 morts en cinq jours.
Mais Bangkok l'a suspendu quelques semaines plus tard après l'explosion d'une mine terrestre ayant blessé plusieurs de ses soldats, et ne semble aujourd'hui pas encore prêt à ouvrir le dialogue.
"Si un pays tiers souhaite jouer les médiateurs, la Thaïlande ne peut pas l'accepter à ce stade car une limite a été franchie", a déclaré mercredi le porte-parole du ministère thaïlandais des Affaires étrangères Nikorndej Balankura.
- "La vie sur pause" -
Des milliers de personnes déplacées par les combats ont trouvé refuge dans des bâtiments universitaires de la ville thaïlandaise de Surin. Des femmes âgées y écrasent de la pâte de piment tandis que des bénévoles remuent de grandes marmites de nourriture.
Rat, une agricultrice de 61 ans qui a refusé de donner son nom de famille, a quitté sa maison avec sa famille de huit personnes avant d'avoir pu planter ses maniocs pour la saison.
"Je veux juste rentrer chez moi et m'occuper de mes cultures", raconte-t-elle à l'AFP. "Chaque fois que les combats reprennent, c'est comme si la vie se mettait de nouveau sur pause".
De l'autre côté de la frontière, Voan Chinda tient dans ses bras son petit-fils de huit mois dans un temple de la province cambodgienne d'Oddar Meanchey transformé en centre d'accueil.
"J'ai fui jusqu'ici pour trouver refuge. L'armée thaïlandaise tirait tellement que je ne pouvais pas rester chez moi, tellement de bombes ont été larguées", témoigne cette femme de 55 ans. "Je veux que ça s'arrête".
Inquiète pour les temples historiques situés dans les zones de combat, notamment celui de Preah Vihear, l'Unesco a lancé un appel à la "protection du patrimoine culturel de la région sous toutes ses formes".
"L'Unesco a communiqué à toutes les parties concernées les coordonnées géographiques des sites inscrits sur la liste du patrimoine mondial, ainsi que celles des sites d'importance nationale, afin d'éviter tout dommage potentiel", a indiqué l'agence onusienne dans un communiqué.