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Une catastrophe à la centrale nucléaire de Zaporijjia aurait des conséquences au-delà de l'Ukraine, a prévenu Kiev, Vladimir Poutine assurant de son côté que la "fièvre de sanctions" occidentales ne parviendrait pas à isoler son pays.
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Des dommages au coeur du réacteur auraient "des conséquences non seulement pour l'Ukraine, mais aussi, clairement, des conséquences au-delà des frontières", a averti mercredi Oleg Korikov, responsable de l'agence ukrainienne de sécurité nucléaire.
Plus grande centrale nucléaire d'Europe, Zaporijjia, occupée depuis six mois par les forces russes et dont le site subit des bombardements dont Kiev et Moscou s'accusent mutuellement, est au centre de vives préoccupations pour sa sécurité.
Dans un rapport publié mardi, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a souhaité la mise en place d'une "zone de sécurité" autour du site, dont la situation est devenue "intenable".
Le chef de l'opérateur public ukrainien Energoatom, Petro Kotine, a souhaité pour sa part mercredi que cette centrale soit placée sous la protection d'un "contingent de maintien de la paix".
Mais le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a réclamé des "clarifications" à l'AIEA sur ce rapport et M. Poutine a démenti des affirmations de l'agence sur la présence d'équipements militaires sur le site.
Le président russe a par ailleurs lancé une nouvelle charge contre les Occidentaux et leur "fièvre de sanctions", assurant qu'ils ne parviendraient pas à "isoler la Russie".
Le "pic" des difficultés liées à ces sanctions est "passé", a-t-il notamment assuré lors d'un forum économique à Vladivostok (Extrême-Orient russe) mercredi.
M. Poutine a notamment insisté sur le renforcement des liens avec l'Asie, la Chine en particulier, face à "l'agression technologique, financière et économique de l'Occident".
Il a aussi démenti se servir des exportations d'hydrocarbures russes comme d'une "arme" pour faire pression sur les Européens.
- "Catastrophe humanitaire"-
Mais il a dans le même temps menacé de ne plus livrer de pétrole ou de gaz aux pays qui plafonneraient les prix des livraisons venant de Russie, une mesure proposée mercredi par la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.
A Berlin, le chancelier Olaf Scholtz, dont le pays est très dépendant au gaz russe, a affirmé que l'Allemagne allait passer l'hiver "avec courage et bravoure" malgré les risques de pénuries.
M. Poutine a par ailleurs retourné contre les Occidentaux les accusations selon lesquelles le conflit en Ukraine et ses conséquences agricoles permettaient à Moscou de faire pression sur les pays en développement dépendant du blé ukrainien.
Selon lui, l'immense majorité des céréales ukrainiennes, dont les exportations viennent de reprendre, vont vers les pays européens et non pas vers les pays pauvres, ce qui pose un risque de "catastrophe humanitaire".
Et en Ukraine, des civils se préparent d'ores et déjà à un hiver rendu encore plus rude par la prolongation des combats et le manque de gaz pour se chauffer.
"Nous allons nous regrouper pour nous réchauffer (...) et advienne que pourra", philosophe Oleksandre Matviïevski, un habitant de Kramatorsk, à 25 km du front, tronçonneuse à la main.
D'autres font la sourde oreille aux appels pressants des autorités à évacuer la région.
"On va tous mourir ici ensemble. Une tombe pour tous. Mais on est forts, on tient bon", assène Olga, 60 ans, qui n'a pas souhaité donner son nom.
A Bruxelles, Ursula von der Leyen a aussi proposé que l'UE verse une aide financière de 5 milliards d'euros pour aider l'Ukraine, deuxième tranche d'un paquet maximum de 9 milliards pour 2022.
Cette aide devra encore être approuvée par les 27 pays membres de l'UE, qui ont prévu d'en discuter vendredi lors d'une réunion des ministres des Finances à Prague.