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Des milliers d'agriculteurs européens venus pour certains en tracteurs manifestent jeudi à Bruxelles pour protester contre la politique agricole de l'UE, ciblant notamment l'accord de libre-échange avec le Mercosur, accusé de mettre en danger de nombreuses filières.
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"On est là pour dire non au Mercosur, surtout parce qu'on a l'impression qu'aujourd'hui, Ursula veut passer en force, elle veut imposer sa loi", a protesté Maxime Mabille, un producteur laitier belge, s'en prenant à la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.
Cette dernière devait rencontrer dans la matinée une délégation d'agriculteurs.
En milieu de matinée des dizaines de tracteurs tentaient de converger vers la capitale belge, tandis que d'autres formaient déjà une colonne bloquée par un cordon de police aux abords des institutions de l'UE.
La manifestation est organisée le jour où les chefs d'Etat et de gouvernement des 27 se réunissent en sommet.
La Copa-Cogeca, principal lobby agricole européen, a dit attendre au moins 10.000 manifestants venus de plusieurs pays, notamment de nombreux agriculteurs français.
La police dénombrait déjà "plusieurs milliers" de manifestants avant que le gros du cortège ne s'élance vers le quartier européen.
Mercosur, taxes sur les engrais, réforme de la Politique agricole commune (PAC): les sujets de mécontentement sont nombreux, ont rappelé plusieurs manifestants interrogés par l'AFP.
L'exécutif européen et le Brésil - pays qui préside cette alliance l'associant à l'Argentine, au Paraguay et à l'Uruguay - insistent pour parapher avant la fin de la semaine un accord commercial en négociations depuis un quart de siècle, qui créerait la plus grande zone de libre-échange au monde.
- "Le compte n'y est pas" -
Or, Mme von der Leyen a besoin au préalable de l'aval d'une majorité qualifiée de pays membres, et plusieurs d'entre eux réclament un report de l'accord, dont la France et la Pologne, rejoints mercredi par l'Italie. Au grand dam de l'Espagne et de l'Allemagne, fervents supporteurs du texte.
L'accord permettrait à l'UE d'exporter davantage de véhicules, de machines, vins et spiritueux vers l'Amérique latine, tout en facilitant l'entrée en Europe de viande bovine, sucre, riz, miel et soja sud-américains, ce qui inquiète les filières concernées.
Ces pays sud-américains sont accusés par de nombreux agriculteurs européens de ne pas respecter les réglementations environnementales et sociales auxquelles eux-mêmes sont soumis, avec à la clé l'opportunité de vendre des produits moins chers.
"C'est un accord qui est mal monté, malhonnête. Encore une fois ce qui compte c'est la réciprocité, c'est que l'Europe garantisse que les conditions de production soient respectées", a déclaré le président du syndicat français FNSEA, Arnaud Rousseau, à RMC/BFMTV.
Ces inquiétudes s'ajoutent à celles sur la réforme des subventions de la Politique agricole commune (PAC), que la Commission européenne est accusée de vouloir "diluer" dans le budget européen.
"L'Union européenne propose une réduction de plus de 20% du budget de la prochaine PAC (sur la période 2028-2034), tout en poursuivant la ratification de l'accord commercial avec le Mercosur. C'est purement inacceptable", a protesté la Fédération wallonne de l'agriculture (FWA).
Pour certains agriculteurs français, la gestion par le gouvernement Lecornu de l'épizootie de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) vient aussi amplifier le mécontentement.
André Coupey a quitté dans la nuit sa campagne au sud de Lille pour manifester sa solidarité avec les éleveurs. "On peut comprendre leur désarroi avec l'abattage systématique" du cheptel en cas de maladie en son sein, a-t-il fait valoir.