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Le cadavre d'une vache soulevée par un engin agricole puis chargée dans un camion benne: après une soirée de heurts entre gendarmes et agriculteurs, les vétérinaires ont piqué vendredi les vaches de l'élevage d'Ariège où a été découvert un cas de dermatose nodulaire contagieuse (DNC).
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Au petit matin, deux camions et un véhicule des services vétérinaires sont arrivés à cette ferme isolée, sur les hauteurs du village des Bordes-sur-Arize, escortés par plusieurs véhicules de gendarmerie.
Devant une foule réduite à une dizaine de personnes opposées à l'abattage -contre plusieurs centaines la veille, avant l'intervention des forces de l'ordre- il sont entrés dans le corps de ferme, dont l'accès avait été barré dans la nuit par plusieurs véhicules de gendarmes.
Vers 10h30, face aux Pyrénées enneigés, l'un des camions a commencé à être chargé des carcasses des bovins tués. Les quelque manifestants restants ont alors vu les vaches sans vie être attrapées par une pince géante et être chargées dans la benne du camion, alors que plusieurs de leurs congénères étaient toujours en train de brouter l’herbe verte dans une petite prairie.
Une fois chargé, le premier camion est parti avant de revenir une demi-heure plus tard pour prendre un nouveau chargement.
Durant deux jours, les éleveurs avaient tenu à distance de la ferme les services vétérinaires, espérant éviter l'application du protocole gouvernemental de lutte contre cette maladie "horriblement contagieuse", selon la ministre de l'Agriculture.
- Affrontements -
Jeudi soir, les gendarmes avaient délogé par la force les manifestants qui bloquaient l'accès à l'exploitation avec des dizaines de tracteurs et des troncs d'arbres placés en travers de la route étroite et sinueuse.
L'intervention des gendarmes en tenue anti-émeutes, appuyés par des véhicules blindés Centaure, a été émaillée d'incidents avec les manifestants.
Des journalistes de l'AFP présents sur place ont assisté à des jets de pierre et de grenades lacrymogènes entre les deux positions.
Vers 23h00, les forces de l'ordre ont pris le contrôle de l'exploitation et les manifestants se sont dispersés, essentiellement des fermiers affiliés à la Coordination rurale (CR) ou à la Confédération paysanne, mais aussi quelques militants "d'ultragauche", selon le ministre de l'Intérieur, Laurent Nuñez.
Quatre manifestants ont été interpellés jeudi soir, mais un seul a été placé en garde à vue, selon le parquet de Foix.
"On s'est pris pas loin de mille grenades sur la gueule. C'est la manière dont on nous traite, comme de la merde", a regretté auprès de l'AFP Lionel Candelon, président de la CR du Gers.
Pour Guilhem Boudin, 56 ans, ancien céréalier en Ariège, l'un des rares manifestants présents vendredi matin autour de la ferme, "on est en train de faire quelque chose de stupide. Une bête était réellement malade. Elle est morte et au lieu de faire un ciblage en fonction des bêtes malades et d'abattre au fur et à mesure, ils veulent tout abattre", a-t-il déclaré.
En Ariège, le préfet a annoncé jeudi qu'une campagne de vaccination des 33.000 bovins du département allait débuter en fin de semaine prochaine.
Dans les Hautes-Pyrénées, les vingt vaches d'un élevage de Luby-Betmont ont également été abattues vendredi, conformément à la règlementation en vigueur.
Le gouvernement a étendu vendredi les zones de vaccination obligatoire en Occitanie.
Dans le Sud-Ouest, les mobilisations se multiplient contre la gestion de la stratégie du gouvernement face à la DNC, mais aussi pour porter d'autres revendications.
Une partie des agriculteurs mobilisés mercredi et jeudi en Ariège, se sont rassemblés à Carbonne, en Haute-Garonne, point névralgique du mouvement agricole de début 2024, à l'appel de Jérôme Bayle, figure régionale de la mobilisation agricole, pour bloquer l'A64. La circulation sur cette autoroute était interrompue vendredi en fin d'après-midi.
A Agen, des manifestants ont déversé de nombreux déchets dans la nuit de jeudi à vendredi devant des bâtiments administratifs.