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Le Kremlin a estimé mercredi que les récents "succès" de l'armée russe sur le front en Ukraine, où elle grignote du terrain de façon continue, avaient "influencé" les pourparlers russo-américains de mardi, qui n'ont débouché sur aucune percée.
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Moscou et Kiev se sont déclarés mercredi prêts à poursuivre les pourparlers sur le conflit en Ukraine, au lendemain de cette réunion en Russie entre le président russe Vladimir Poutine et l'émissaire américain Steve Witkoff. Les Européens ont eux estimé que le dirigeant russe montrait qu'il ne voulait pas la paix.
Ces dernières semaines, Washington cherche à faire adopter un plan de paix par les deux camps. Mais la recherche d'un compromis est très difficile, alors que sur le front l'armée russe continue d'avancer lentement malgré des pertes significatives.
Lundi, elle a revendiqué la prise de la ville de Pokrovsk dans l'est de l'Ukraine, un carrefour clef pour Kiev. Les observateurs militaires du projet DeepState, proches des forces ukrainiennes, confirment qu'une grande partie de la ville est sous contrôle russe, mais pas son entièreté.
Le 7e corps d'assaut aéroporté ukrainien, qui défend ce secteur, a affirmé mercredi que les forces russes étaient "empêtrées" dans des combats urbains et diffusaient de "la désinformation" sur "la prétendue prise de Pokrovsk".
- Pas de "compromis" -
Le conseiller diplomatique du président russe, Iouri Ouchakov, a néanmoins assuré mercredi que "les succès des dernières semaines" de l'armée russe avaient "influencé le déroulement" des négociations avec Washington.
Selon lui, ils ont "contribué à rendre plus adéquates les évaluations des moyens de règlement pacifique" du conflit déclenché par l'attaque lancée en 2022 par le Kremlin.
Selon M. Ouchakov, "la question clef" d'une participation de Kiev à l'Otan - à laquelle s'oppose catégoriquement Moscou - a par ailleurs été évoquée lors des discussions.
Les ministres des Affaires étrangères des pays de l'Alliance atlantique se réunissaient mercredi à Bruxelles, et plusieurs pays, dont la Norvège, la Pologne et l'Allemagne, ont annoncé qu'ils allaient acquérir pour environ un milliard d'euros d'armes américaines au profit de l'Ukraine.
"Les pourparlers de paix sont en cours, c'est une bonne chose", a déclaré le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte, mais l'Alliance doit faire en sorte dans le même temps que "l'Ukraine soit dans la position la plus forte possible pour continuer le combat".
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a lui aussi appelé à maintenir la pression sur Moscou.
La communauté internationale "sent qu'il y a une chance de mettre fin à la guerre, mais les négociations doivent s'accompagner de pression sur la Russie", a-t-il dit dans un message vidéo mercredi soir.
Le négociateur ukrainien, Roustem Oumerov, qui était mercredi à Bruxelles, doit ensuite entamer "les préparatifs" d'une réunion aux Etats-Unis avec les émissaires de Donald Trump, selon Kiev.
Cette intense activité diplomatique n'a pas permis pour l'heure de parvenir à un accord, en particulier sur la question sensible des territoires: Moscou veut notamment que Kiev lui cède entièrement la région de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine, qui est toujours l'épicentre des combats.
L'émissaire américain Steve Witkoff, accompagné du gendre du président américain Donald Trump, Jared Kushner, s'est entretenu mardi pendant près de cinq heures au Kremlin avec Vladimir Poutine à propos de ce plan présenté par Washington il y a deux semaines et depuis retravaillé lors de consultations avec les Ukrainiens.
"Nous avons pu nous mettre d'accord sur certains points (...), d'autres ont suscité des critiques", avait-t-il ajouté, saluant néanmoins une discussion "constructive".
Pour sa part, le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a affirmé mercredi que Moscou était prêt à rencontrer "autant que nécessaire" des responsables américains pour trouver une issue à la guerre.
- "Inepties du Kremlin" -
Quelques heures avant sa rencontre avec les Américains, Vladimir Poutine avait menacé les Européens, les accusant de chercher à "empêcher" les efforts de Washington pour arrêter le conflit.
"Nous n'avons pas l'intention de faire la guerre à l'Europe, mais si l'Europe le souhaite et commence, nous sommes prêts dès maintenant", avait-il lancé.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a pour sa part présenté mercredi à Bruxelles le plan de l'UE pour financer l'Ukraine sur deux ans et la "mettre en position de force" dans les négociations avec Moscou.