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La junte ayant pris le pouvoir en Guinée-Bissau a conforté son pouvoir avec la nomination vendredi d'un Premier ministre, après l'investiture la veille d'un général au poste de président pour une transition censée durer un an, alors qu'à Bissau, la vie normale a repris.
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Au Sénégal voisin, le Premier ministre Ousmane Sonko a jugé que ce coup d'Etat militaire juste avant les résultats des présidentielles et législatives du 23 novembre, était une "combine" visant à arrêter le processus électoral dans ce petit pays d'Afrique de l'Ouest, un soupçon partagé par plusieurs experts.
Jeudi, les putschistes ont nommé le général Horta N'Tam, jusqu'ici chef d'état-major de l'armée de terre, pour diriger un Haut commandement militaire pour la restauration de l'ordre (HCM) et une transition politique.
M. Té est le dernier ministre des Finances du président Umaro Sissoco Embalo, destitué lors du coup d'État de mercredi. Il va cumuler les fonctions de chef de gouvernement et de ministre des Finances.
A Bissau, la capitale, sur la grande artère principale allant du port au palais présidentiel de la capitale Bissau, la circulation des voitures et taxis, y compris à proximité du palais, a repris vendredi matin ainsi que la circulation des piétons vaquant à leurs occupations, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Le dispositif sécuritaire et la présence des militaires ont été allégés dans la capitale, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Au marché principal de Bissau, l'affluence était de retour.
"J'ai repris mes activités car si je reste à la maison, je n'aurai pas de quoi manger. Mais les choses ne marchent pas pour le moment. Depuis ce matin, je fais le tour de la ville mais je n'ai encore rien vendu", a témoigné à l'AFP Boubacar Embalo, commerçant ambulant de 25 ans, tenant à la main une petite tondeuse.
Jeudi, le HCM avait levé le couvre-feu nocturne imposé la veille, nouveau signe d'une certaine stabilité malgré le coup d’État, après l'annonce le même jour de la réouverture de "toutes les frontières, fermées depuis mercredi après-midi". Il avait aussi ordonné "la réouverture immédiate" des écoles, des marchés et des institutions privées.
- "Qu'on dise qui a gagné" -
Le président déchu, M. Embalo, arrêté entre mercredi et jeudi, s'est réfugié au Sénégal où il est arrivé "sain et sauf" jeudi soir à bord d'un avion affrété par Dakar, a indiqué, dans un communiqué, le gouvernement sénégalais dont le chef s'est exprimé sans détour sur le sujet vendredi.
"Ce qui s'est passé en Guinée-Bissau, tout le monde sait que c'est une combine. Qu'on continue le processus électoral et que la commission (électorale) dise qui a gagné" les élections organisées dimanche, a-t-il déclaré, lors d'une séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, sans plus de précision.
Il s'est en outre prononcé pour "la libération des personnes arrêtées, surtout Domingos (Simoes) Pereira qui n'était même pas candidat".
M. Pereira est présenté par la presse locale comme un proche de M. Sonko. Principal opposant bissau-guinéen et dirigeant du puissant PAIGC, parti historique ayant mené la Guinée-Bissau à l'indépendance, il a été écarté de la présidentielle du 23 novembre par la justice pour dépôt tardif de dossier.
Il a soutenu à ce scrutin un candidat de l'opposition, Fernando Dias, qui a affirmé jeudi à l'AFP avoir remporté l'élection présidentielle et accusé M. Embalo d'avoir "organisé" le coup d’État pour empêcher son accession au pouvoir.
Dakar fait partie d'un "comité de médiation restreint" mis en place par la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cedeao) pour notamment œuvrer au "rétablissement de l'ordre constitutionnel" en Guinée-Bissau, selon le communiqué du gouvernement sénégalais.
La Guinée-Bissau, pays lusophone côtier d'Afrique de l'Ouest situé entre le Sénégal et la Guinée (Conakry), avait déjà connu quatre coups d’État et une kyrielle de tentatives de putsch depuis son indépendance du Portugal en 1974. La proclamation des résultats électoraux y a ainsi souvent donné lieu à des contestations.
L'instabilité et la pauvreté ont favorisé l'implantation de narcotrafiquants qui utilisent ce territoire comme zone de transit de la cocaïne entre l'Amérique latine et l'Europe.
Des responsables militaires de ce pays ouest-africain ont souvent été cités dans ce trafic ces dernières années.