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Le gouvernement taliban a assuré mardi qu'il riposterait "de façon appropriée" et "en temps voulu" aux frappes imputées au Pakistan ayant fait dix morts et des blessés en Afghanistan, interrompant une trêve fragile officiellement toujours en vigueur.
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Au lendemain d'un attentat-suicide visant les forces de sécurité pakistanaises, les frappes sur l'Afghanistan ont été menées dans la nuit sur trois régions frontalières, d'après le porte-parole du gouvernement taliban, Zabihullah Mujahid.
Les relations entre le Pakistan et l'Afghanistan, en dents de scie depuis le retour au pouvoir des talibans à Kaboul en 2021, se sont détériorées récemment, le Pakistan se plaignant d'une résurgence d'attaques contre ses forces de sécurité et procédant à des expulsions d'Afghans, réfugiés ou installés illégalement sur son sol.
Dans la province de Khost, les forces pakistanaises "ont bombardé la maison d'un civil (...) Neuf enfants (cinq garçons et quatre filles) et une femme ont été tués", écrit M. Mujahid sur X.
Dans le secteur de Jige Mughalgai, tout près de la frontière, un correspondant de l'AFP a vu des habitants fouiller les décombres d'une maison effondrée et des tombes être creusées avant les funérailles des victimes.
"Voici ce que nous demandons au gouvernement du Pakistan: ne visez pas des gens ordinaires. Les civils n'ont rien fait de mal", a déclaré auprès de l'AFP Sajidulrahmane, un habitant.
Selon le porte-parole du gouvernement taliban, d'autres provinces orientales ont été touchées par des raids, celles de Kunar et de Paktika, où quatre blessés ont été recensés.
A Kunar, le toit d'une maison a été aplati et le rez-de-chaussé endommagé, a constaté un correspondant de l'AFP.
Contactée par l'AFP, l'armée pakistanaise n'a pas commenté.
- Attaques au Pakistan -
En octobre, les deux pays se sont affrontés avec une rare intensité, faisant environ 70 morts, avant de se retrouver pour plusieurs cycles de négociations débouchant sur une trêve.
Mais celle-ci a des contours flous puisque, malgré la médiation du Qatar et de la Turquie, Kaboul et Islamabad ne sont pas parvenus à la concrétiser.
Les frappes pakistanaises de mardi surviennent ainsi au lendemain d'un attentat-suicide contre le QG des forces de sécurité pakistanaises dans une province frontalière de l'Afghanistan.
S'il n'a pas été revendiqué dans l'immédiat, la chaîne de télévision d'Etat pakistanaise PTV a rapporté que les assaillants seraient des "ressortissants afghans".
Le 11 novembre, un autre attentat devant un tribunal d'Islamabad avait fait 12 morts et des dizaines de blessés et avait été revendiqué par une faction des talibans pakistanais, qui partagent la même idéologie que les talibans afghans.
- "De concert" -
Islamabad a de nouveau accusé mardi Kaboul d'être impliqué dans cet attentat, affirmant qu'un des suspects avait "reconnu avoir des liens avec l'Afghanistan, être venu de là-bas et y avoir été entraîné".
Diffusant les propos de ce suspect en conférence de presse, le ministre pakistanais de l'Information Attaullah Tarar a martelé qu'il existait "des preuves irréfutables que les talibans afghans et les talibans pakistanais ont agi de concert".
Islamabad, confronté à une résurgence d'attaques contre ses forces de sécurité, accuse inlassablement son voisin afghan "d'abriter", notamment dans les régions frontalières, des groupes "terroristes", en tête desquels les talibans pakistanais (TTP).
Kaboul, qui dément, accuse lui aussi son voisin de soutenir des groupes armés qui lui sont hostiles et estime que les attaques contre les forces de sécurité pakistanaises sont un problème domestique, sur lequel il n'a pas la main.
Ces tensions surviennent en outre alors que l'Inde, ennemi historique du Pakistan, se rapproche de Kaboul.
En octobre, les violences avaient débuté alors que le chef de la diplomatie talibane, Amir Khan Muttaqi, était en visite à New Delhi.
Cette semaine, c'est le ministre du Commerce et de l'Industrie, Nooruddin Azizi, qui y a rencontré des responsables indiens, Kaboul voulant compenser la baisse des échanges avec le Pakistan en nouant des liens avec d'autres partenaires commerciaux.
La fermeture de la frontière depuis le 12 octobre empêche les échanges commerciaux bilatéraux d'ordinaire importants.