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Un attentat-suicide contre le QG des forces de sécurité pakistanaises dans une province frontalière de l'Afghanistan a tué trois paramilitaires lundi, ont annoncé des sources policières, dernière attaque meurtrière en date dans le pays touché par un regain de violences.
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A 08H10 locales (03H10 GMT), trois assaillants ont attaqué le quartier général des forces de police frontalière à Peshawar, dans la province du Khyber-Pakhtunkhwa qui borde l'Afghanistan, "tuant trois membres des forces de sécurité qui gardaient l'entrée et en blessant quatre autres", a déclaré à l'AFP Mian Saeed, chef de la police de Peshawar.
Il a précisé que l'un des insurgés a fait détoner des explosifs et que deux autres ont réussi à pénétrer dans les locaux avant d'être "rapidement neutralisés".
Un journaliste de l'AFP a vu sur le site de l'attaque des membres humains et des taches de sang, tandis que les nombreux impacts de balles sur la porte du quartier général témoignaient de la violence de l'assaut.
Bilal Ahmed, employé d'un hôpital, se rendait au travail lorsqu'il a entendu une "forte déflagration", a-t-il raconté à l'AFP.
A la mi-journée, des militaires en uniforme patrouillaient la zone bouclée, ont constaté des journalistes de l'AFP.
"L'attaque est terminée et une opération est en cours pour s'assurer qu'il ne reste aucune munition non explosée", a dit à l'AFP Zulfiqar Hameed, inspecteur en chef pour la police de la province du Khyber-Pakhtunkhwa.
Les auteurs de cette attaque, non revendiquée à ce stade, "seront retrouvés et punis", a réagi lundi le Premier ministre Shehbaz Sharif, réitérant sa volonté "d'éradiquer le terrorisme".
La chaîne de télévision d'État du Pakistan, PTV, a de son côté rapporté que les assaillants seraient des "ressortissants afghans".
- Tensions à la frontière -
Islamabad, confronté à une résurgence d'attaques contre ses forces de sécurité, accuse inlassablement son voisin afghan "d'abriter" des groupes "terroristes", en tête desquels les talibans pakistanais (TTP), ce que Kaboul dément.
Elle avait été revendiquée par une faction des talibans pakistanais et orchestrée depuis l'Afghanistan, selon Islamabad, qui a arrêté quatre suspects.
Au total, depuis janvier, 12 attentats-suicides ont été perpétrés au Pakistan, tuant plus de 80 personnes selon les chiffres d'Acled, une ONG qui recense les victimes de violence politique dans le monde.
Les relations entre le Pakistan et l'Afghanistan, envenimées par ces questions sécuritaires récurrentes, se sont encore détériorées jusqu'à conduire à leur pire affrontement à la mi-octobre.
Les heurts avaient principalement eu lieu à la frontière mais la confrontation avait aussi débordé jusqu'à Kaboul, touchée par des explosions attribuées par Islamabad à des "frappes de précision".
Les deux pays voisins sont convenus d'une trêve, fragile, dont ils ne sont pas parvenus à préciser les contours malgré plusieurs cycles de négociations, bloquant sur des questions sécuritaires.
Ils avaient menacé de répliquer en cas d'attaque sur leur sol.
L'année 2024 a été la plus meurtrière pour le Pakistan en près d'une décennie, avec plus de 1.600 morts dans ces violences.