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Retardées par un incendie, les chaotiques négociations climatiques de la COP30 entre près de 200 pays entrent vendredi dans leur dernier jour dans l'Amazonie brésilienne, sans consensus en vue entre des camps qui restent très opposés sur les énergies fossiles.
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"Au feu!" Le site à Belem a été évacué une large partie de la journée jeudi à cause d'un incendie, faisant perdre de précieuses heures au pire moment. Il n'a rouvert que dans la soirée, après une inspection des pompiers. Les négociations, déjà mal engagées, ne doivent reprendre pleinement que vendredi matin.
C'est le troisième incident perturbant la conférence de l'ONU, démarrée la semaine dernière dans cette grande ville emblématique de l'Amazonie urbaine. Une incursion de manifestants indigènes puis le blocage de l'entrée avaient déjà désorganisé les travaux du sommet, organisé par le Brésil avec l'ONU.
Le feu a éclaté vers 14H00 heure locale (17H00 GMT) en plein cœur du site temporaire érigé au Parque da Cidade, constitué d'immenses tentes climatisées. "Sortez!" ont crié des participants affolés en se ruant vers les sorties.
En quelques minutes, de hautes flammes ont consumé une partie du toit dans le secteur des stands nationaux, ont constaté des journalistes de l'AFP. Le pavillon de la communauté d'Afrique de l'Est est l'un de ceux détruits par le feu.
Dix-neuf personnes ont été prises en charge par les secours à cause des fumées, et deux pour des crises d'anxiété, selon le ministère de la Santé.
Pour cette première COP en Amazonie, les Brésiliens avaient choisi comme mascotte un gardien de la forêt du folklore brésilien, Curupira, aux cheveux en forme de flamme.
- "Détresse émotionnelle" -
"Les difficultés opérationnelles juste avant le démarrage de la COP pouvaient laisser penser que ce type d'incident puisse se produire", a confié à l'AFP une source proche de l'organisation, sous couvert d'anonymat.
Le patron de l'ONU Climat, Simon Stiell, s'était plaint dans une lettre aux Brésiliens, au début de la conférence, de problèmes de sécurité, de climatisation et de fuites d'eau.
"Cela aurait pu arriver n'importe où dans le monde", s'est défendu Celso Sabino, ministre brésilien du Tourisme, sur place.
Mais de multiples participants ont signalé des problèmes de systèmes de câblages électriques ces derniers jours. L'AFP a constaté dans son propre espace de travail des fuites d'eau venant du plafond pendant les fortes pluies tropicales quotidiennes.
Deux sources ont rapporté avoir entendu de l'organisation qu'une surcharge électrique avait causé le feu, mais les autorités n'ont pas encore communiqué sur sa cause.
Il y a eu "des personnes en état de détresse émotionnelle et de choc", a témoigné Kimberly Humphrey, spécialiste en médecine d'urgence, participant à la COP avec Doctors for the Environment Australia.
- Blocages sur les fossiles -
"Cela va retarder le processus" alors que c'est le "moment crucial", a regretté Windyo Laksono, un délégué indonésien.
La présidence brésilienne de la conférence, déjà en retard sur son calendrier, a la lourde tâche de mettre d'accord sur une série de textes 194 pays et l'Union européenne, membres de l'accord de Paris, pour une adoption par consensus, toujours une épreuve.
L'une des idées les plus conflictuelles est poussée par plus de 80 pays européens, latino-américains ou insulaires: acter une "feuille de route" pour accélérer la sortie du pétrole, du charbon et du gaz, largement responsables du réchauffement climatique, afin d'aller plus loin que l'engagement à une sortie progressive des énergies fossiles pris à la COP28 il y a deux ans.
Le président brésilien Lula l'a remise au centre du jeu mercredi lors de sa visite à Belem.
Mais selon un négociateur sous couvert d'anonymat, la Chine, l'Inde, l'Arabie saoudite, le Nigeria et le Russie s'y sont fermement opposés.
Et cette "feuille de route" ne figurait pas dans le projet d'accord présenté aux délégations jeudi, et obtenu par l'AFP.
Une trentaine de pays, dont la France, l'Allemagne et la Colombie, jugent cela inacceptable et ont menacé de bloquer le projet, dans une lettre adressée au président de la conférence, André Correa do Lago.