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Au moins 25 personnes ont été tuées et plus de 90 blessées mercredi dans l'une des frappes russes les plus meurtrières dans l'ouest de l'Ukraine tandis que la tentative du président Volodymyr Zelensky de relancer les négociations de paix est restée vaine.
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A l'issue d'une rencontre avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan à Ankara, M. Zelensky a dit espérer une reprise des échanges de prisonniers de guerre avec la Russie "d'ici la fin de l'année".
Cette visite, sans présence russe, visait à "réengager" les Etats-Unis dans le processus de paix, avait dit un responsable ukrainien à l'AFP. Mais l'émissaire américain Steve Witkoff n'était pas présent et la Russie a poursuivi ses frappes sur les villes et infrastructures énergétiques ukrainiennes.
Le Kremlin a de son côté refusé de commenter des informations publiées par le média américain Axios selon lesquelles Washington et Moscou préparent discrètement un plan de paix pour mettre fin à près de quatre ans de guerre en Ukraine.
L'Ukraine a vécu dans la nuit l'une des attaques les plus meurtrières de l'année, qui a notamment visé les régions occidentales de l'Ukraine, d'ordinaire plus épargnées en raison de leur éloignement du front: Lviv, Ivano-Frankivsk et Ternopil.
A Ternopil, au moins 25 personnes ont été tuées, dont trois enfants, et 92 blessées, selon un nouveau bilan des secours. Les recherches sont toujours en cours pour retrouver des survivants sous les décombres d'immeubles.
Oksana, 46 ans, était en route pour son travail lorsque les frappes russes sont tombées sur Ternopil. Elle n'a aucune nouvelle de son fils de 20 ans, resté dans leur appartement dans un immeuble résidentiel dont plusieurs étages ont eté entièrement détruits.
"Je l'ai appelé, je lui ai dit +Bogdan, habille-toi et sors+. Il m'a dit +Maman, ne t'inquiète pas, tout ira bien.+ Mais c'est trop tard", a-t-elle déclaré à l'AFP. "Nous attendons depuis ce matin et il n'a toujours pas été retrouvé", a ajouté sa soeur, Natalia Bachinska.
- Étages éventrés -
Un journaliste de l'AFP sur place a vu deux immeubles d'habitation dont les derniers étages ont été éventrés, de la fumée s'échappant de ce qu'il restait des appartements, tandis que des pompiers s'activaient autour avec une lance à incendie.
L'armée ukrainienne a affirmé que la Russie avait frappé la ville avec dix missiles de croisière. Quelque 476 drones et 48 missiles russes ont visé le pays dans la nuit, dont respectivement 442 et 41 ont été abattus, a-t-elle dit.
Les bombardements ont "endommagé des immeubles d'habitation ainsi que des installations industrielles et des entrepôts", provoquant "des incendies de grande ampleur", a indiqué le ministère de l'Intérieur.
L'administration régionale de Ternopil a appelé les habitants à rester chez eux et à fermer les fenêtres en raison d'une teneur en chlore dans l'air "six fois" supérieure à la norme, liée aux incendies et aux fortes fumées.
- "guerre de terreur" -
Le chancelier allemand Friedrich Merz a dénoncé "une intensification massive" des frappes russes. "Cela n'a rien à voir avec des objectifs militaires. Il s'agit purement d'une guerre de terreur contre la population civile ukrainienne", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.
Comme lors d'autres attaques, la Roumanie, membre de l'Otan et voisine de l'Ukraine, a annoncé avoir dû faire décoller des avions de chasse à cause d'une nouvelle incursion de drone sur son territoire.
Depuis son retour au pouvoir en début d'année, Donald Trump s'est présenté comme un médiateur avec Moscou pour ce conflit, alors que Washington avait été un soutien militaire et financier majeur de Kiev depuis quatre ans.
Ses efforts n'ont toutefois pas abouti à une cessation des hostilités. Se disant tour à tour frustré par Volodymyr Zelensky puis Vladimir Poutine, il a finalement adopté en octobre des sanctions contre le secteur pétrolier russe.
Plusieurs sessions de pourparlers entre Russes et Ukrainiens à Istanbul cette année ont échoué à aboutir à des avancées majeures.
La Russie, qui occupe environ 20% de l'Ukraine, réclame que celle-ci lui cède cinq régions et renonce à intégrer l'Otan. Kiev refuse et réclame le déploiement de troupes occidentales sur le territoire restant sous son contrôle, idée que la Russie juge inacceptable.
La volonté de Kiev de relancer les pourparlers intervient à un moment très difficile pour l'armée ukrainienne.
Une ville clé sur le front Est, Pokrovsk, semble sur le point de tomber. Les soldats russes ont pénétré cet été dans la région de Dnipropetrovsk (centre-est) et avancent depuis plusieurs jours dans celle de Zaporijjia (sud), où le front était largement gelé depuis deux ans.