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Au moins 20 personnes ont été tuées et une soixantaine blessées mercredi dans l'une des pires frappes russes sur l'Ouest de l'Ukraine, au moment où le président Volodymyr Zelensky se trouve en Turquie pour tenter de "relancer" les négociations de paix dans l'impasse avec la Russie.
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Le Kremlin a de son côté refusé de commenter des informations publiées par le média américain Axios, selon lesquelles Washington et Moscou préparent discrètement un plan de paix pour mettre fin à près de quatre ans de guerre en Ukraine.
M. Zelensky est arrivé dans la matinée à Ankara pour rencontrer son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, et potentiellement l'émissaire américain Steve Witkoff, qui n'a pas confirmé sa participation.
Selon des responsables ukrainiens à l'AFP, ces contacts, sans présence russe, visent surtout à "réengager" les Etats-Unis dans le processus de paix et de les convaincre d'accroître la pression sur Moscou.
En attendant, l'Ukraine a fait face dans la nuit à l'une des attaques les plus meurtrières de l'année, avec des frappes massives impliquant 476 drones et 48 missiles russes, dont respectivement 442 et 41 ont été abattus, selon l'armée de l'air.
Cette attaque a notamment visé les régions occidentales de l'Ukraine, d'ordinaire plus épargnées par les bombardements en raison de leur éloignement du front: Lviv, Ivano-Frankivsk et Ternopil.
A Ternopil, au moins 20 personnes ont été tuées, dont deux enfants, et 66 blessées, selon le dernier bilan des services de secours. Les bombardements ont "endommagé des immeubles d'habitation ainsi que des installations industrielles et des entrepôts", provoquant "des incendies de grande ampleur", a indiqué le ministère de l'Intérieur.
- Missiles américains -
L'administration régionale de Ternopil a appelé de son côté les habitants à rester chez eux et à fermer les fenêtres en raison d'une teneur en chlore dans l'air supérieure à la norme, provoquée par des incendies et fortes fumées.
"Voilà à quoi ressemblent en réalité les +plans de paix+ de la Russie", a ironisé de son côté le chef de la diplomatie ukrainienne, Andriï Sybiga.
Comme lors d'autres attaques, la Roumanie, membre de l'Otan et voisine de l'Ukraine, a annoncé avoir déployé des avions en réponse à une nouvelle incursion de drone sur son territoire.
En Russie, le ministère de la Défense a de son côté rapporté mercredi avoir neutralisé, la veille, une attaque ukrainienne à l'aide de missiles américains ATACMS sur la ville de Voronej, dans le sud-ouest du pays.
Il a précisé avoir abattu les quatre missiles, la chute de débris ayant endommagé entre autres une clinique et un orphelinat sans faire de victimes.
L'état-major ukrainien avait confirmé mardi soir avoir attaqué la Russie à l'aide d'ATACMS, une arme américaine qui n'avait pas été utilisée depuis plusieurs mois.
Le ministère russe de la Défense a aussi dit mercredi avoir abattu 65 drones ukrainiens au-dessus de six régions de Russie.
- "Réengager" Washington -
Ces frappes croisées interviennent alors que Volodymyr Zelensky cherche à convaincre Washington de se "réengager" dans le conflit, selon des responsables ukrainiens interrogés par l'AFP.
Depuis son retour au pouvoir en début d'année, Donald Trump s'est présenté comme un médiateur pour ce conflit, bien que Washington ait été un soutien militaire et financier majeur de Kiev depuis quatre ans.
Ses efforts n'ont toutefois pas abouti à une cessation des hostilités. Se disant tour à tour frustré par Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine, il a finalement adopté en octobre des sanctions contre le secteur pétrolier russe.
Malgré plusieurs sessions de pourparlers entre Russes et Ukrainiens à Istanbul cette année, les positions des deux camps restent diamétralement opposées.
La volonté de Kiev de relancer les pourparlers intervient surtout dans un moment très difficile pour l'armée ukrainienne.
Une ville clé sur le front Est, Pokrovsk, semble sur le point de tomber ; les soldats russes ont pénétré cet été dans la région de Dnipropetrovsk (centre-est) et avancent depuis plusieurs jours dans celle de Zaporijjia (sud), où le front était largement gelé depuis deux ans.
La semaine dernière, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, avait indiqué que Moscou était "ouvert à des processus de négociation" pour résoudre le conflit, tout en jugeant Kiev et l'Europe responsables du gel des discussions.
La Russie, qui occupe environ 20% du territoire ukrainien, exige notamment que Kiev lui cède quatre régions du sud et de l'est du pays et renonce à intégrer l'Otan. Des conditions rejetées par l'Ukraine, qui réclame le retrait des soldats russes et des garanties de sécurité occidentales, jugées inacceptables par Moscou.