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La mort dans l'âme mais avec l'espoir de retrouver leur maison, des centaines de Palestiniens reviennent samedi à la faveur du cessez-le-feu à Gaza, ville devenue "fantôme" et désolation.
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"Je ne sais pas quoi dire. Les images sont plus fortes qu'aucun mot: destruction, destruction et encore destruction", lâche Saher Abou al-Atta à l'AFP.
Mi-septembre, l'armée israélienne a lancé une offensive terrestre majeure pour s'emparer de Gaza-ville, présentée par Israël comme un des derniers bastions du mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza.
L'hôpital Rantissi pour enfants et patients atteints de cancer est dévasté. Des salles de soin ne sont plus qu'amas de lits à barreaux renversés, plafonds éventrés et matériels épars.
- "La belle Gaza" perdue -
Samedi, à la faveur du repli de l'armée israélienne sur des lignes convenues à l'intérieur de la bande de Gaza, des milliers de Gazaouis continuent de remonter la route côtière Al-Rachid vers le nord, à pied ou dans des voitures chargées pour certaines de matelas et couvertures.
Raja Salmi est l'une d'eux. Elle raconte combien les kilomètres (plus d'une quinzaine) entre Khan Younis, où elle était déplacée, et la ville de Gaza ont été "extrêmement épuisants" et la route "longue". "Nous avons marché pendant des heures, et chaque pas était empreint de peur et d'angoisse pour ma maison", raconte-t-elle depuis Gaza-ville.
Un responsable de la Défense civile de Gaza, organisation de premiers secours opérant sous l'autorité du Hamas, a indiqué samedi à la mi-journée qu'environ 250.000 personnes étaient revenues dans le nord du territoire palestinien depuis la trêve entrée en vigueur la veille à 09h00 GMT.
Lorsque Raja Salmi a enfin atteint le quartier d'Al-Rimal, elle n'a "pas réussi à trouver [sa] maison".
"Elle n'existe plus, elle n'est plus qu'un tas de décombres", dit-elle.
"Je me suis tenue devant et j'ai pleuré. Tous ces souvenirs ne sont plus que poussière", décrit-elle.
Au printemps, l'ONU estimait qu'environ 92% des bâtiments résidentiels de la bande de Gaza avaient été endommagés ou détruits depuis le début de la guerre.
Après deux ans de guerre déclenchée par l'attaque sans précédent en Israël du Hamas le 7 octobre 2023, la ville de Gaza "n'est plus ce qu'elle était", selon Raja Salmi, "tout en nous semble mort".
Sami Moussa, 28 ans, fait le même constat. Il y est retourné, sans sa famille, "pour évaluer la situation et l'état de (leur) maison".
Elle est toujours debout, même si endommagée, "mais ce que j'ai vu dans la ville est choquant", assure-t-il depuis le camp de réfugiés d'al-Chati. "J'ai eu l'impression d'être entré dans une ville fantôme, pas à Gaza: les rues sont détruites et rasées, il y a du sable partout, et de nombreuses maisons sont effondrées ou complètement vidées".
Il décrit "l'odeur de la mort" et une "destruction" à ce point "totale" qu'il ne reconnaît plus les lieux.
"Nous avons perdu la belle Gaza et nous avons encore peur de ce qui va arriver", dit-il alors qu'Israël et le Hamas ont donné leur aval à la première phase du plan en 20 points proposé par le président américain Donald Trump pour mettre un terme à la guerre.
Jeudi, à la veille de l'entrée en vigueur du cessez-le-feu, le Bureau des affaires humanitaires des Nations unies (Ocha) décrivait la situation de "catastrophique" dans le nord de la bande de Gaza "où la famine a été déclarée il y a deux mois", une région "pratiquement coupée de l'aide alimentaire depuis" près d'un mois.