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Donald Trump et le président chinois Xi Jinping ont terminé leur entretien jeudi en Corée du Sud sans donner d'indication sur son issue alors que les deux pays se livrent à une brutale guerre commerciale qui ébranle toute l'économie mondiale.
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Le président américain a quitté la ville sud-coréenne de Busan jeudi à bord d'Air Force One, en direction de Washington, après une réunion d'1H40 avec son homologue chinois. Les dirigeants des deux plus grandes économies mondiales, qui ne s'étaient pas vus face à face depuis six ans, se sont serré la main mais n'ont pas fait de déclaration aux médias.
Avant la rencontre, le président américain, qui venait juste d'annoncer une relance immédiate des essais d'armes nucléaires, a qualifié son homologue de "redoutable négociateur" tout en disant s'attendre à une rencontre "très réussie".
Xi Jinping a, lui, dit que c'était "un plaisir de revoir" Donald Trump, alors que les deux hommes posaient pour les photographes dans un austère bâtiment de l'aéroport de Busan (sud-est).
Donald Trump n'a pas répondu à une journaliste qui lui demandait de commenter sa toute fraîche et surprenante annonce nucléaire.
- Essais nucléaires -
Il a ordonné à son ministère de la Défense de "commencer à tester" les armes nucléaires des Etats-Unis, après que son homologue russe Vladimir Poutine l'a défié avec un test d'un drone sous-marin à capacité nucléaire.
"Les Etats-Unis possèdent plus d'armes nucléaires que tout autre pays", a-t-il affirmé sur son réseau Truth Social. "La Russie arrive en deuxième position et la Chine loin derrière en troisième, mais elle rattrapera son retard d'ici cinq ans".
De quoi poser un rapport de force, juste avant de s'attabler pour tenter de finaliser une trêve commerciale préparée par les conseillers américains et chinois ces derniers jours.
Les deux dirigeants se connaissent bien pour s'être vus cinq fois pendant le premier mandat du républicain, mais leur dernière entrevue remonte à 2019.
Depuis, la rivalité entre les deux superpuissances n'a fait que s'intensifier et, surtout, Donald Trump, revenu au pouvoir en janvier, a déclenché une radicale offensive protectionniste au service de son idéologie "L'Amérique d'abord".
- Terres rares et soja -
Le président américain avait laissé entrevoir une baisse des droits de douane américains qui avaient été imposés à la Chine en raison de sa contribution, selon Washington, aux ravages causés par le trafic de fentanyl aux Etats-Unis.
En contrepartie, Pékin pourrait accepter de retarder l'application de ses restrictions à l'exportation de terres rares - matériaux indispensables à l'industrie (automobile, smartphones, armement...) sur lesquels la Chine exerce un quasi-monopole.
Selon le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, le géant asiatique envisageait également de reprendre ses achats de soja aux Etats-Unis, un sujet sensible politiquement à l'heure où les agriculteurs américains souffrent.
Ce sommet arrive après quelques semaines particulièrement mouvementées.
Le 19 septembre, Donald Trump annonçait une prochaine rencontre avec son homologue chinois, après une conversation téléphonique "très productive".
Puis les sujets de friction se sont accumulés, jusqu'à celui qui fait sortir le président américain de ses gonds: la décision le 9 octobre par Pékin de restreindre ses exportations de terres rares, au risque de compromettre le grand programme de réindustrialisation du locataire de la Maison Blanche.
Le milliardaire new-yorkais, dénonçant une manœuvre "hostile", avait menacé d'imposer des surtaxes douanières écrasantes et de bouder la rencontre. Avant de se radoucir, dans l'une des volte-face dont il a l'habitude.
- "Apaisement des tensions" -
"Nombreux sont ceux qui voient dans cette rencontre un +cessez-le-feu+, un apaisement des tensions entre les deux parties", indique à l'AFP Tai Wei Lim, expert de l'Asie orientale à l'Université Soka.
L'accord commercial en gestation ne réglera pas les contentieux de fond entre les deux puissances, qui sont économiques mais aussi stratégiques.
Donald Trump voit d'un mauvais œil les manœuvres diplomatiques de son homologue chinois pour rallier les grand pays émergents et il s'est plusieurs fois irrité des liens entre la Chine et la Russie.
Mais le président américain a aussi intérêt, politiquement, à annoncer l'un de ces "deals" dont il raffole alors qu'il est empêtré chez lui dans une crise budgétaire prolongée.
La rencontre avec Xi Jinping conclut, sur une note beaucoup plus sobre, une tournée asiatique qui l'a vu accueilli avec tous les égards en Malaisie, au Japon et en Corée du sud, avec des cadeaux fastueux et des promesses de gigantesques investissements aux Etats-Unis.