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Si la perspective de la censure s'éloigne pour Sébastien Lecornu, les tensions politiques sont loin d'être retombées, l'Assemblée nationale s'apprêtant à plonger dans des débats budgétaires qui promettent d'être épiques et inédits sans la menace du 49.3 pour en garantir l'issue.
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Lorsqu'il reviendra à l'Assemblée à 14H00 pour son baptême du feu des questions au gouvernement, avant d'enchaîner au Sénat par une déclinaison de sa déclaration de politique générale - où il devrait développer ses intentions en matière de décentralisation - le Premier ministre pourra se projeter un peu plus.
Conséquence de sa décision de suspendre la réforme des retraites, totem de la présidence Macron, "jusqu'à l'élection présidentielle", les socialistes ne voteront pas les motions de censure de LFI et du RN débattues jeudi matin.
La présidente du RN Marine Le Pen a fait contre mauvaise fortune bon coeur: si le gouvernement ne tombe pas jeudi, il "ne tiendra pas sur la durée", a-t-elle assuré en prévoyant une dissolution "dans trois semaines ou dans trois mois".
Car le Parlement va rentrer dans un terrain inconnu avec la promesse de Sébastien Lecornu de lui laisser le dernier mot ("Le gouvernement proposera, nous débattrons, vous voterez", a-t-il martelé aux députés) en s'abstenant de recourir à l'article 49.3 de la Constitution qui a permis l'adoption de tous les budgets sans vote depuis 2022.
Cette mise en retrait de l'exécutif - même s'il dispose d'autres moyens pour faire avancer les débats - va faire de l'Assemblée un champ de bataille permanent, où la volonté affichée par le Premier ministre de négocier des compromis pourrait se heurter à la tentation de certaines oppositions de faire enliser les débats.
- 'semaines très dures' -
"Maintenant que la balle est dans le camp de l'Assemblée, il faut qu'on soit responsables et qu'on arrive à cadrer correctement les débats pour aller au bout. Ce serait quand même assez +abracadabrantesque+ qu'on ne puisse pas aller au vote de notre fait", a averti la présidente de l'Assemblée Yaël Braun-Pivet.
Les majorités risquent en outre d'être variables en fonction des sujets et de... l'assiduité des parlementaires. "Les semaines qui viennent vont être très dures, j'ai dit à mes députés qu'il faudra être là tout le temps", anticipe le chef des députés PS Boris Vallaud.
Déjà la suspension de la réforme des retraites n'est à ce stade qu'une annonce. Face à l'opposition ou a minima l'abstention d'une large partie du socle commun - camp présidentiel et LR - le RN et LFI n'ont pour l'instant pas confirmé qu'ils la voteraient bien alors qu'ils accusent les socialistes de "trahison" et qu'ils y voient un renoncement par rapport à l'abrogation qu'ils défendent.
Au-delà de leur "victoire" sur les retraites, les socialistes qui font "le pari" du débat parlementaire entendent mener bataille, vote par vote, contre le gel du barème de l'impôt sur le revenu, des prestations sociales ou encore le doublement des franchises médicales. Ces mesures font partie de l'effort budgétaire prévu par le gouvernement d'une trentaine de milliards d'euros, dont 14 milliards de nouveaux prélèvements obligatoires, selon le ministre de l'Economie Roland Lescure.
Cela promet des débats houleux avec le camp présidentiel et la droite - notamment sénatoriale - qui ont du mal à avaler la concession faite sur les retraites.
Si M. Lescure a reconnu que le projet de budget était "une copie de départ" ouverte à "négociation", l'exécutif s'étant laissé une marge sur son objectif initial de déficit à 4,7% du PIB l'an prochain, il s'est posé en "garant" du retour sous les 3% en 2029, un niveau permettant de stabiliser la dette.
"Le compromis, ce n'est pas la compromission", a-t-il poursuivi, mettant en garde la gauche contre les tentations de "matraquage fiscal (qui) ne marche pas".